Comment adopter des habitudes de navigation sécurisées pour les utilisateurs Windows en 2025

Conseils pour une navigation Web sécurisée

Pour assurer votre sécurité en ligne, il n’y a jamais trop de précautions. De la mise à jour régulière de vos logiciels à l’utilisation de mots de passe forts, ces petites habitudes peuvent faire toute la différence. Mais honnêtement, c’est un peu étrange : parfois, la simple visite d’un site web semble déjà risquée. Un VPN, HTTPS et une navigation prudente sont vos meilleurs alliés. Ce guide aborde les points essentiels pour vous aider à rester protégé sans avoir l’impression de vivre dans un bunker. De plus, il vise à rendre la vie plus difficile aux pirates et meilleure pour vous.

Attendez-vous à voir des étapes que vous connaissez peut-être déjà, mais que vous avez peut-être oubliées ou auxquelles vous n’avez pas pensé en contexte. Par exemple, mettre à jour votre navigateur ne se limite pas à de nouvelles fonctionnalités : il s’agit de corriger les failles de sécurité exploitées par les pirates. De même, utiliser un VPN ne sert pas uniquement à préserver votre confidentialité : il chiffre votre trafic pour empêcher les intrus d’y accéder. L’idée est de combiner ces conseils pour une approche plus complexe qui protège vos informations. Car, bien sûr, Windows rend la tâche plus complexe que nécessaire, n’est-ce pas ?

Comment améliorer la sécurité de votre navigation en pratique

Visitez uniquement les sites HTTPS : pourquoi c’est important

La plupart des sites web modernes utilisent désormais le protocole HTTPS, qui chiffre la connexion entre votre navigateur et le serveur web. La petite icône de cadenas à côté de l’URL n’est pas seulement un symbole d’espionnage ; elle signifie que vos informations sont moins susceptibles d’être interceptées par des tiers. Cependant, tous les sites ne sont pas configurés par défaut en HTTPS ; certains fonctionnent encore en HTTP simple, laissant vos données vulnérables aux intrusions. Un moyen rapide de vérifier est de rechercher cette icône de cadenas. Si elle est absente ou affiche un point d’exclamation, vous n’êtes pas en sécurité. Vous pouvez parfois forcer un site à utiliser le protocole HTTPS s’il le prend en charge, mais il est préférable que le site l’utilise par défaut. Lorsque vous naviguez, privilégiez toujours les sites HTTPS, surtout pour saisir des informations sensibles comme des mots de passe ou des informations de paiement.

C’est assez étrange de constater que tant de personnes n’y prêtent toujours pas attention, mais c’est une solution simple qui peut vous éviter une fuite de données. Si vous effectuez des opérations sensibles, vérifiez l’icône de verrouillage.Évitez également de saisir des informations sur des sites suspects ou dont les certificats sont invalides : la fiabilité de vos données dépend de cette couche de sécurité.

Mettez à jour Windows et votre navigateur Web — ne sautez pas cette étape

C’est évident, mais souvent ignoré. Chaque mise à jour de navigateur corrige des failles de sécurité que les pirates informatiques adorent exploiter. Idem pour Windows : les mises à jour corrigent les vulnérabilités. Lorsque Microsoft déploie une nouvelle mise à jour, elle peut être invisible, mais en arrière-plan, elle comble des failles dans le bouclier de sécurité de votre système. Pour vérifier manuellement, accédez à Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update et cliquez sur Rechercher les mises à jour. Pour les navigateurs :

  • Chrome : saisissez chrome://settings/help dans la barre d’adresse ; Chrome vérifiera et mettra à jour automatiquement.
  • Firefox : accédez à Options > Général > Mises à jour de Firefox et cliquez sur Rechercher les mises à jour.
  • Edge : utilisez Paramètres > À propos de Microsoft Edge pour déclencher une mise à jour.

Sur certaines configurations, ces mises à jour peuvent être instables et ne pas s’installer immédiatement ; un redémarrage peut être nécessaire. Ne sautez pas cette étape ; c’est votre première ligne de défense.

Utiliser un VPN : pourquoi vous devriez vraiment l’envisager

Un VPN chiffre tout votre trafic internet, vous offrant ainsi une confidentialité plutôt satisfaisante, surtout sur les réseaux Wi-Fi publics. Son principe est de rediriger votre trafic vers des serveurs sécurisés et de masquer votre véritable adresse IP. Ainsi, votre FAI ou une personne espionnant votre Wi-Fi ne peut pas voir ce que vous consultez ni vous localiser facilement. Mais méfiez-vous des VPN gratuits, car beaucoup vendent vos données pour faire du profit. Privilégiez des services fiables comme VeePN ou similaire. Ils ont été audités et offrent des fonctionnalités de sécurité performantes, ainsi que de nombreux serveurs dans le monde entier.

Conseil de pro : utilisez toujours un VPN sur les réseaux ouverts. Je ne sais pas vraiment pourquoi cela fonctionne, mais cela vous offre une tranquillité d’esprit supplémentaire. N’oubliez pas que tous les VPN ne se valent pas ; renseignez-vous avant de leur confier vos données.

Restez fidèle au HTTPS : comment savoir si un site est sécurisé

Recherchez la petite icône de cadenas dans la barre d’adresse. Si elle est présente, vous êtes sur un site HTTPS, qui chiffre vos données. Si elle est absente ou présente des signes d’alerte, réfléchissez-y à deux fois avant de saisir des informations sensibles. Même si le site est en HTTPS, il peut parfois rencontrer des problèmes. Allez plus loin : utilisez des outils comme SecurityHeaders ou des extensions de navigateur pour vérifier les mesures de sécurité.

C’est une habitude facile à prendre, mais importante. Beaucoup de gens sont paresseux, mais si vous vous apprêtez à vous connecter à des sites bancaires ou commerciaux, jetez un coup d’œil à l’icône de verrouillage.

Créez des mots de passe forts et uniques (et utilisez un gestionnaire de mots de passe)

La plupart des piratages surviennent parce que les gens réutilisent des mots de passe ou choisissent des mots de passe évidents comme « motdepasse123 » ou leur date de naissance. La règle d’or : utilisez un mélange de majuscules, de minuscules, de chiffres et de symboles. N’utilisez pas d’informations faciles à deviner comme le nom de votre animal de compagnie ou « 1234 ».Variez les mots de passe, soyez suffisamment long ; visez 12 caractères ou plus si possible. Bien sûr, Windows rend la tâche plus complexe que nécessaire, mais un gestionnaire de mots de passe peut vous aider à générer et à mémoriser ces mots de passe complexes. Des outils comme LastPass, Bitwarden ou 1Password sont utiles.

Sérieusement, n’écrivez pas vos mots de passe sur des post-it et n’utilisez pas le même partout. C’est chercher les ennuis.

Naviguer en mode incognito (ou mode privé)

Utile lorsque vous utilisez l’ordinateur de quelqu’un d’autre ou que vous ne souhaitez pas que votre historique de navigation soit enregistré. Cela ne vous rend cependant pas anonyme en ligne : les sites web peuvent toujours vous suivre s’ils le souhaitent. En revanche, cela empêche votre navigateur d’enregistrer les cookies, les données de site et l’historique. Pratique pour les vérifications rapides ou les surprises shopping. Sur la plupart des navigateurs, appuyez sur Ctrl + Shift + N(Chrome/Edge) ou Command + Shift + Nsur Mac pour ouvrir une fenêtre privée.

Sur certaines configurations, le mode privé peut ne pas tout arrêter, mais c’est mieux que rien si la confidentialité est votre objectif.

Activer l’authentification à deux facteurs (2FA)

Si un site web propose l’authentification à deux facteurs, activez-la. C’est un peu plus complexe, mais cela empêche les pirates de pirater vos comptes, même s’ils obtiennent votre mot de passe. Généralement, l’authentification à deux facteurs envoie un code par SMS, par e-mail ou déverrouille une application comme Google Authenticator ou Authy. Par exemple, dans Gmail, vous pouvez l’activer via les paramètres de sécurité de votre compte. C’est particulièrement important pour les comptes de messagerie et bancaires.

Sur certaines configurations, l’activation de la 2FA peut être pénible au début, mais cela en vaut vraiment la peine pour la tranquillité d’esprit contre les tentatives de vol ou de piratage.

Déconnectez-vous toujours après avoir utilisé un site sécurisé

Fermer l’onglet ou le navigateur ne suffit pas toujours à vous déconnecter, surtout sur les ordinateurs partagés ou les terminaux publics. Recherchez toujours un bouton de déconnexion et cliquez dessus une fois terminé. Il est de bon sens de s’assurer que personne d’autre ne puisse accéder à vos comptes par la suite. Méfiez-vous également des e-mails ou messages d’hameçonnage vous demandant vos identifiants de connexion ou vous incitant à cliquer sur des liens ; vérifiez l’expéditeur avant de cliquer.

L’ajout de logiciels tels qu’un anti-malware, un pare-feu et un bloqueur de publicités peut également renforcer votre protection. Ils empêchent les scripts malveillants, les publicités et les logiciels malveillants de s’infiltrer ou de vous suivre.

Conclure

Honnêtement, combiner ces conseils permet de sécuriser davantage, mais cela demande un peu de discipline. Généralement, un peu d’effort maintenant paie plus tard : moins de maux de tête, moins de nuits blanches à craindre des piratages. Protéger son identité en ligne n’est pas sorcier, mais il s’agit de rendre la tâche plus difficile aux pirates, et non impossible. Espérons que cela contribuera à sécuriser davantage votre vie numérique.

Résumé

  • Restez sur les sites HTTPS, vérifiez l’icône de verrouillage
  • Maintenez Windows et les navigateurs à jour régulièrement
  • Utilisez un VPN réputé lorsque vous êtes sur un réseau Wi-Fi public
  • Créez et mémorisez des mots de passe forts et uniques
  • Utilisez le mode incognito/privé si nécessaire
  • Activez l’authentification à deux facteurs partout où cela est possible
  • Déconnectez-vous toujours de vos comptes lorsque vous avez terminé